CH 6 - Le positionnement
Résumé du chapitre 6 : Le positionnement
Quoi que nous fassions dans la vie, que nous soyons dans l’action, la réaction ou l’inaction, nous nous positionnons. Les questions de fond qui se posent à nous sont : notre positionnement est-il de protection ou d’essence ? Conscient ou inconscient ?
Un positionnement conscient consiste à mettre en mots, en musique, en matière, ce que nous avons identifié comme étant juste et aligné à ce que nous sommes. Il nécessite donc dans un premier temps que nous ayons une attention juste à ce qui se joue profondément en nous pour pouvoir ensuite l’exprimer de la manière la plus claire et transparente possible.
Un positionnement ancré dans l’Être essentiel nous met au défi d’ouvrir notre coeur et de se montrer en toute transparence à la vie et au monde. Cela requiert de notre part le courage de lâcher prise sur la sécurité (illusoire) procurée par nos armures et nos masques, et donc de se montrer vulnérable et de traverser nos peurs.
Réussir à lâcher prise passe toujours par l’adoption d’un positionnement. Ainsi, le lâcher prise n’est-il ni de la passivité, ni de l’immobilisme, ni un manque d’ambitions de notre part. Il est le moyen ou la conséquence de la libre expression et manifestation de notre Être essentiel.
Ouvrir son coeur est le moteur de tout positionnement en présence et en conscience.
C’est exprimer en toute transparence, parfois dans la douceur, parfois dans la fermeté, ce que nous sommes en train de vivre. C’est l’expression de ce que nous sommes profondément, ici et maintenant. C’est rester en lien avec notre profondeur, avec ce qui résonne dans notre for intérieur, au-delà des apparences, de l’image et de nos croyances.
C’est être capable devant n’importe qui de dire ce que l’on a sur le cœur. Il n’y a pas de place dans cette démarche pour la critique et le jugement de qui que ce soit. Il s’agit de partager ce qui est en train de se jouer en nous, en s’écoutant, en se respectant, en étant authentique et sincère. Cela nous met dans une dynamique de guérison, de cautérisation de nos blessures, et de libération de nos protections et conditionnements.
Il convient cependant d’ouvrir son cœur pour soi, pour respecter ce que l’on Est, sans y ajouter de conditions pour se sécuriser, de limites ou de volonté de notre part d’obtenir certains résultats précis, auquel cas notre ouverture de cœur ne serait que partielle.
Quelle que soit la configuration, l’ouverture de cœur est toujours riche d’un grand enseignement pour nous. Au mieux, quand elle est totale, elle nous libère de certains de nos blocages, au pire, quand elle n’est que partielle, elle nous montre que certains blocages sont persistants. En tout cas, elle est toujours dans notre rapport au monde extérieur un moyen de nous rapprocher de Nous-même, et de manifester chaque fois un peu plus ce que nous sommes vraiment en profondeur.
